Fig 1 Illustration d'un amandier en fleurs
Fig 2 Illustration botanique d’une branche d’amandier
Fig 3 Illustration d’amandes décortiquées
Amandier
Arbre fruitier à feuilles caduques, appartenant à la famille des Rosacées, cultivé pour ses amandes consommées fraîches, sèches ou transformées en pâtisseries et boissons.
Histoire
L’amandier (Prunus dulcis), originaire d’Asie centrale et du Moyen-Orient, est l’un des premiers arbres fruitiers domestiqués par l’homme. Il est cultivé depuis plus de 4 000 ans et a accompagné les grandes civilisations méditerranéennes. Dans l’Antiquité, les amandes étaient considérées comme un symbole de fécondité et d’abondance, offertes lors de mariages et célébrations.
Introduit très tôt en Grèce et à Rome, l’amandier s’est diffusé dans tout le bassin méditerranéen. Au Moyen Âge, il était présent dans les jardins monastiques et intégré dans de nombreuses recettes médiévales, en particulier sous forme de lait d’amande, très utilisé durant les périodes de jeûne.
Aujourd’hui, les principales régions productrices sont la Californie, l’Espagne, l’Italie et certaines zones du Maghreb. En France, il reste emblématique de la Provence. Sa floraison précoce, souvent en février, en fait un arbre symbole du retour du printemps.
Cultivars
- Amandes « Douces » – la variété comestible la plus répandue.
- Amandes « Amères » – toxiques à l’état cru, utilisées à petites doses en parfumerie et confiserie.
- Variétés locales : Ferragnès, Ferraduel (Provence), Tuono (Italie), Marcona (Espagne).
Classification botanique
- Règne
- Plantae
- Division
- Magnoliophyta
- Classe
- Magnoliopsida
- Ordre
- Rosales
- Famille
- Rosaceae
- Genre
- Prunus
- Espèce
- Prunus dulcis
Caractéristiques
- Hauteur
- 4 à 8 m
- Feuillage
- Caduc, lancéolé
- Fleurs
- Blanches à rosées, très précoces (février-mars)
- Exposition
- Ensoleillée, abritée du vent
- Sol
- Léger, drainant, calcaire toléré
- Arrosage
- Modéré, sensible à l’excès d’eau
- Rusticité
- Jusqu’à -10 °C pour certaines variétés, mais sensible aux gelées tardives
- Longévité moyenne
- 50–70 ans
Entretien
Taille
Taille légère en fin d’hiver pour équilibrer la ramure et favoriser la fructification.
Maladies
Moniliose, tavelure, verticilliose.
Ravageurs
Pucerons, acariens, carpocapses.
Particularités
Certains cultivars nécessitent une pollinisation croisée, d’autres sont autofertiles.
Plantation
- J
- F
- M
- A
- M
- J
- J
- A
- S
- O
- N
- D
De préférence en automne ou en fin d’hiver, hors périodes de gel.
Floraison
- J
- F
- M
- A
- M
- J
- J
- A
- S
- O
- N
- D
Floraison très précoce, sensible aux gelées printanières.
Récolte
- J
- F
- M
- A
- M
- J
- J
- A
- S
- O
- N
- D
Récolte lorsque les coques s’ouvrent naturellement.
Usages
- Récolte d’amandes
- Consommation fraîche, sèche, ou transformée en lait, farine, confiseries
- Essence d’amande amère en parfumerie et pâtisserie
Questions - Réponses
Pourquoi l’amandier fleurit-il si tôt ?
Il est l’un des premiers fruitiers à fleurir au printemps, ce qui en fait un symbole de renouveau, mais le rend vulnérable aux gelées tardives.
Quelle différence entre amandes douces et amandes amères ?
Les amandes douces sont comestibles et largement cultivées, tandis que les amandes amères contiennent de l’acide cyanhydrique, toxique crue mais utilisée en parfumerie et en cuisine après traitement.
L’amandier peut-il pousser hors climat méditerranéen ?
Il peut s’adapter à des climats plus continentaux s’il est protégé des gelées printanières et planté en sol drainant.
Quelle est la durée de vie d’un amandier ?
Il vit en moyenne 50 à 70 ans, mais certains sujets anciens dépassent un siècle dans de bonnes conditions.
L’amandier est-il toujours cultivé en France ?
La culture a beaucoup régressé, mais quelques vergers existent encore en Provence, notamment pour les variétés locales traditionnelles.