Gestes oubliés Encyclopédie du savoir fertile
Illustration botanique d'une branche de poirier

Fig 1 Illustration botanique d'une branche de poirier

Illustration botanique de fleurs de poirier

Fig 2 Illustration botanique de fleurs de poirier

Illustration du fruit du poirier

Fig 3 Illustration du fruit du poirier

Poirier

Arbre fruitier caduc cultivé pour la production de poires, appartenant à la famille des Rosacées.

Histoire

Le poirier (Pyrus communis) est cultivé depuis plus de 4 000 ans. Originaire d’Europe orientale et d’Asie occidentale, il est mentionné dans des textes grecs et latins anciens, notamment chez Homère et Virgile, qui louaient la douceur de ses fruits.

Les Romains l’ont largement diffusé dans leur empire, développant des techniques de greffe pour améliorer la qualité et la productivité. Au Moyen Âge, les poiriers étaient cultivés dans les vergers monastiques et seigneuries, souvent palissés contre les murs pour favoriser la maturation des fruits.

L’essor de l’arboriculture aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles a vu la sélection de nombreuses variétés, certaines destinées à être croquées, d’autres à la cuisson ou à la production d’alcool (poiré, eau-de-vie). Aujourd’hui, le poirier est présent dans toutes les régions tempérées et offre une diversité remarquable de formes, saveurs et usages.

Cultivars

  • Williams – parfumée, juteuse, polyvalente.
  • Conférence – longue conservation, texture fine.
  • Comice – très sucrée, parfum floral.
  • Passe-Crassane – variété ancienne, parfum intense.
  • Beurré Hardy – fondante et sucrée.

Classification botanique

Règne
Plantae
Sous-règne
Tracheobionta
Division
Magnoliophyta
Classe
Magnoliopsida
Sous-classe
Rosidae
Ordre
Rosales
Famille
Rosaceae
Sous-famille
Maloideae
Genre
Pyrus
Espèce
Pyrus communis

Caractéristiques

Hauteur
4 à 15 m
Feuillage
Caduc
Fleurs
Blanches
Exposition
Ensoleillée
Sol
Profond, fertile, bien drainé
Arrosage
Régulier en été
Rusticité
Bonne (-20°C)
Longévité moyenne
50–100 ans selon variété et entretien

Entretien

Taille

Taille de formation et d’entretien en hiver, privilégier les formes aérées et les charpentières solides.

Maladies

Tavelure, feu bactérien, rouille grillagée.

Ravageurs

Carpocapse, psylles, pucerons.

Carences

Carence en bore (fruits déformés), en potassium.

Plantation

  • J
  • F
  • M
  • A
  • M
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • N
  • D

Planter de préférence en automne ou au printemps, hors périodes de gel.

Floraison

  • J
  • F
  • M
  • A
  • M
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • N
  • D

Floraison blanche au printemps

Récolte

  • J
  • F
  • M
  • A
  • M
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • N
  • D

Selon variété, de l’été à l’automne


Usages

Questions - Réponses

Quelle est la meilleure période pour planter un poirier ?

L’automne, pour une reprise optimale au printemps. Possible aussi en fin d’hiver.

Faut-il un autre poirier pour avoir des fruits ?

La plupart des variétés ne sont pas autofertiles, une pollinisation croisée est nécessaire.

Le poirier craint-il le froid ?

Il est rustique mais ses fleurs peuvent être sensibles aux gelées tardives.

Comment tailler un poirier ?

Supprimer le bois mort, aérer le centre et former une charpente solide.

Quelles maladies touchent le poirier ?

Tavelure, feu bactérien, rouille grillagée, psylles.